
Dans la continuité de précédentes collectes organisées en 2022 par Ceva Santé Animale et parce que la situation en Ukraine est toujours très dure, la communauté One Ceva s’est de nouveau mobilisée en organisant une collecte au profit de la population ukrainienne sur l’ensemble de ses sites français.

Les produits collectés (dont la majorité sont à destination des enfants) seront acheminés par un camion affrété par Ceva vers un fond de bienfaisance pour l’Ukraine. Au-delà de produits de première nécessité, les enfants des salariés ont réalisé des dessins qui seront remis au fond de bienfaisance pour une distribution aux enfants en Ukraine.

Ceva remercie par ailleurs le Club des ETI de Nouvelle-Aquitaine qui a également contribué à la collecte organisée.
L’expertise « transports & douane » de Ceva très utile
Ce type de collecte nécessite différentes modalités logistiques. Parmi celles-ci, la question du transport et du passage de douane, qui est une étape primordiale pour la réussite du projet. Ainsi, nous avons eu le plaisir d’interroger Jeanne-Chantal Bore, Responsable Technique Transport et Douane chez Ceva et très impliquée dans la collecte.
Quel est votre métier au sein de Ceva Santé Animale ?

Jeanne-Chantal Bore : « Je suis Responsable Technique Transport et Douane chez Ceva depuis une douzaine d’années. Concrètement, mon métier consiste à mettre en place les nouveaux flux au niveau transport et douane pour anticiper les besoins suivant les réglementations des pays. Je travaille aussi avec les transitaires pour trouver les meilleures solutions possibles pour le transport des marchandises entre les différents pays dans lesquels Ceva opère. Enfin, je vérifie également les règlementations douanières dans le but de s’y conformer au moment des importations et des exportations. »
Quel rôle avez-vous dans cette collecte organisée pour l’Ukraine ?
Jeanne-Chantal Bore : « Au même titre que mes fonctions habituelles, je m’assure tout d’abord d’attribuer les bonnes nomenclatures douanières, avec une liste précise de produits que nous pouvons collecter. Certains produits peuvent aussi faire l’objet de contrôles spécifiques : hygiène, alimentaire, ou les jouets par exemple. Il est donc nécessaire de vérifier les obligations douanières avant d’organiser la collecte. Ensuite, il faut organiser le passage en douane au niveau administratif, avec les documents appropriés, le choix du point de passage autorisé à la frontière ukrainienne (spécifique à l’humanitaire) et avoir les autorisations nécessaires pour exporter ce type de marchandises. Enfin, un dernier point important : il faut s’associer à un transporteur partenaire, qualifié et audité par Ceva pour ce type de transport. Les marchandises chargées dans le camion sont ainsi répertoriées (poids, quantité, valeur pour la douane, nomenclature douane) et le camion est plombé pour sécuriser l’envoi, ce qui permet de détecter s’il y a eu intrusion dans le véhicule au cours du transport.«
A titre personnel, que cela vous procure-t-il ?
Jeanne-Chantal Bore : « Je dirais que c’est dans la continuité des aides que je peux apporter aux personnes qui sont dans le besoin. Je suis bien entendue ravie de faire partie d’une entreprise qui organise ce type de démarche et j’en profite aussi pour aider mes collègues Ceva dans d’autres pays qui souhaitent organiser ce type de collecte.«
Un grand merci à Jeanne-Chantal pour ses réponses, ainsi qu’à tous les collaborateurs qui se sont mobilisés.